ORCHESTRE DE PARIS – NOVEMBER 2017

Pourquoi un concert ne ressemble-t-il as à un autre? Ce sont parfois des raisons extra-musicales qui en font la singularité. La semaine dernière, les deux soirées d’abonnement de l’Orchestre de Paris marquaient le retour de Paavo Järvi comme chef invité, un an et demi après avoir quitté ses fonctions de directeur musical. Avant meme que la moindre note ait été jouée, on sentait une ambiance particulière. Quelque chose de festif et de chaleureux: on était tout simplement heureux de le retrouver. Confirmation qu’il se crée entre un artiste et le public un lien humain qui dépasse la seule qualité musicale. Mail il ne s’agit pas seulement du public. C’est au sein de l’orchestre que l’on sentait une électricité, comme une énergie joyeuse. À la fin du concert, invités à se lever pour partager les applaudissements, les musiciens ont choisi de rester assis pour fêter le chef et l’ovationner à leur tour.”
Le Figaro, Christian Merlin, 5 December 2017

Un retour sans doute trop attendu que celui de Paavo Järvi, pour un soir à la tête de son ancien orchestre en tant que chef invité. Une attente trop prégnante, trop espérée du public et des musiciens, dans un programme taillé sur mesures pour le chef estonien, convoquant Sibelius et Chostakovitch.
Resmusica, Patrice Imbaud, 4 December 2017

Cette semaine, l’Orchestre de Paris n’accueillait donc pas seulement un chef invité : il retrouvait un père fondateur. L’osmose opère dès les premières notes du Concerto pour violon de Sibelius, comme si les musiciens et leur ex-directeur musical n’avaient jamais cessé de jouer ensemble. L’Orchestre de Paris réagit avec un naturel presque déconcertant aux moindres gestes de Järvi.
Bachtrack.com, Tristan Labouret, 1 December 2017

Paavo Järvi a quitté l’Orchestre de Paris après six saisons parce qu’il s’engageait pour le NHK de Tokyo. Depuis, il a également obtenu l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, mais il reviendra certainement diriger régulièrement une formation française qu’il a su maintenir au plus haut niveau pendant son mandat, en apportant aux cordes chaleur et densité, tout en gardant finesse et transparence dans la matière globale.
Altamusic.com, Vincent Guillemin, 29 November 2017